Petite entrée en matière : ce texte participe à un carnaval d’articles inter-blogueurs autour de la thématique suivante : “Mes conseils pour cultiver un état d’esprit positif” organisé par Céline Carel. Son blog est super joli et bien rempli aussi, pour les vegans ou les curieux elle a plein de recettes vegan là : ici et pour les amoureux de lecture, ne passez pas à côté de ses recommandations, c'est si joliment écrit par là. La vie, chers amis, est une série de hauts et de bas. Vous devez le savoir maintenant, de par notre nature d’êtres non ailés, nous ne volons haut que pour souffrir la douleur d’une chute colossale. Mais nous ne sommes pas non plus faits pour vivre dans les tréfonds du monde, nous finissons éventuellement par remonter la pente. Et puisque les événements de la vie, les catastrophes naturelles, les volontés des uns et des autres ne se plient pas à nos quatre volontés, nous ne pouvons pas maîtriser les péripéties que nous nous devrons d’affronter. Mais nous sommes maîtres de nos propres réactions, de notre attitude face à chacune de nos chutes et de notre manière de nous relever. Alors il faut apprendre à cultiver un état d’esprit qui nous permette d’être parés au pire. Je ne suis pas en train de dire qu’il ne faille pas pleurer quand on perd un être cher, et que nous ne devions pas broyer du noir quand la joie nous tourne le dos. Je vous propose de vous laisser vivre et de trouver le moyen de courir après ce bonheur qui vous quitte. Le bonheur et la vie n’attendent personne, sachez-le. Du haut de mon petit quart de siècle, je vous livre donc la manière que j’ai choisie à chaque fois pour m’en sortir. Je ne vais pas vous faire un exposé avec un petit un puis un énorme deuxième point, pour finir avec un résiduel trois pour étirer ma démonstration. Faisons les choses différemment, laissez-moi vous livrer de la plus simple des manières mon expérience. Lisez mon texte un passage après l’autre, une petite histoire à la suite de l’autre et laissez-vous embarquer pour que mon message vous touche.
Depuis toute petite, j’ai été bercée par des contes de fées de tout genre qui ont pour seul point commun leur fin doucement tendre et heureuse. Alors j’estime qu’après toutes les épreuves à surmonter, un prince charmant, un rêve accompli ou un projet abouti nous attend. Et c’est cet espoir que les choses finissent toujours bien qui me fait tenir le coup. En effet, L’espoir fait vivre. Quand j’étais au collège, comme tous les adolescents, je n’ai pas rencontré que des amis, j’ai eu mon lot de crêpage de chignons quoique je n’ai été qu’inoffensive. J’étais un peu moche et un poil trop intelligente ou pas assez, paraît-il. J’ai donc eu droit à quelques douces taquineries de la part de personnes que je prenais pour des amis. J’ai été humiliée et j’ai vu mes secrets dévoilés. J’ai pleuré comme l’aurait fait toute adolescente à ma place. Pleuré et pleuré. Puis, aussi étonnant que cela puisse paraître, j’ai pardonné. Mais je n’ai pas oublié comme vous pouvez le constater. J’avais néanmoins gardé un peu de rancune dans mon cœur et la petite Sara persuadée de pouvoir aimer tout le monde n’en voulait pas. Alors je l’ai enfouie en moi. Ma rancune. Et je suis simplement passée à autre chose sans me rendre compte que ce petit incident avait changé mon approche de l’amitié. Je ne voulais plus être amie avec des filles, tout simplement. Quand la révélation fut, j’ai choisi de livrer cette faiblesse à un journal intime. Et c’est là que j’ai commencé à écrire pour panser mes blessures. Depuis, dès que je vais mal, que je suis faible, j’écris. J’écris pour garder une trace de ce que je ressens. Pour qu’en pleine épiphanie, je puisse me rappeler de ne pas prendre les gens et les bonheurs pour acquis. Et j’écris mes joies, mes amours et mes accomplissements pour sonner la cloche de l’espoir quand je suis au plus bas. L’une des plus belles choses que l’écriture et cet exercice de journal intime m’ont appris, c’est le travail sur soi et l’introspection. Je prends le temps tous les jours de repenser le fil de ma journée, je me pose quelques questions et je m’apporte des réponses. Qu’ai-je le mieux fait ? Qu’ai-je raté ? Ai-je fait du mal autour de moi ? Ai-je donné du bonheur et de la joie ? … Le but de ces questionnements étant de tirer de belles conclusions de chaque journée et de corriger autant que je le peux mes faux pas. Avec ce travail continuel sur moi, ma qualité de vie s’est améliorée. Je sais continuellement que si une chose me rend malheureuse, je ferai tout pour adapter mon approche et remédier à ma maladresse. Tout pour retrouver le sourire. L’un des éléments également très importants dans ma quête du bonheur et de la positivité au quotidien est mon entourage. Penser positif, c’est s’entourer de personnes positives. Ne laissez pas tomber vos amis qui dépriment pour autant, au contraire aidez-les à reprendre goût à la vie. Mais essayez surtout de ne pas laisser votre joie de vivre se faire dévorer par tous les malheurs des autres. A un moment de ma vie, le défi était de me poser pour me demander si j’étais heureuse depuis son décès de celui que j'aimais. A la suite de cette perte, j’avais un vide que je voulais simplement combler. J'ai donc laissé différentes personnes en un lapse de temps assez court s'accaparer une place dans mon quotidien. Et je sais bien qu’avoir du recul quand on est dans une relation n’est pas facile, mais il aurait fallu que je me demande à chaque fois si la personne qui partageait ma vie me rendait heureuse. Me chargeait-il d'ondes positives au quotidien ? De soutien ? Non. Je le savais mais je continuais à m'entêter. Je laissais ces personnes m'emplir d'encore plus de haine et négativité. Ces personnes qui me rappelaient sans cesse que j'avais pris du poids et que j'en devenais beaucoup moins belle, que mes cheveux bouclés sont d’une mocheté à en pâlir Shrek lui-même, que je ne m'en sortirais jamais, que leurs rêves étaient plus importants que les miens. Ces personnes qui doutaient de moi et qui m'étouffaient. C'était vraiment la recette pour casser la personne la plus positive du monde. Alors il a fallu apprendre à m’en défaire. Autre recommandation, évitez le vide. Moi qui disais ne pas structurer ce texte, me voilà en train d’énoncer les points importants à la manière d’un professeur académique. Vous m'en excuserez. Revenons-en aux faits. Eviter le vide c’est éviter la lassitude et l’ennui. Si vous êtes fatigués, reposez-vous mais ne faites pas le paresseux pendant des jours et des jours. C’est un cercle vicieux. Inscrivez-vous dans un club, dans une salle de sport. Faites de la danse, du chant, de la natation, peu importe, mais faites des choses que vous prenez goût à pratiquer pour arriver facilement à maintenir cette pratique. De mon côté, j’écris, je lis, je fais de la photo depuis peu et j’adore chanter non pas que je sois douée, mais ces choses m'amusent. J'arrête m’étaler, je vois défiler les lignes sans fin et je sais que je pourrais parler des changements que j’ai apporté à ma vie pendant longtemps pour en être là où je suis aujourd’hui et là où je voudrais être dans un an… Je veux donc finir avec de simples conseils pour résumer, en deux lignes. Je vous le promets. Messieurs, Mesdames, trouvez votre échappatoire pour affronter les épreuves les plus dures de la vie. Relativisez toujours. Il y a toujours pire fin que celle que vous vivez. Et entourez-vous bien. Pensez introspection et espoir et vivez de la sorte. Le sourire est contagieux, si vous l'avez, vous l'apportez aux autres.
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Ô noble sentiment,
Je ne sais ce que tu es, et je ne pense pas savoir un jour te définir clairement, mais pourtant je t’aime. Certains te visualisaient comme une flèche échappée de l’arc de Cupidon, ou telle la foudre qui frappe deux inconnus se croisant pour la première fois. Ou peut-être es-tu cette troupe de papillons qui nous prend le ventre et nous donne l’impression de voler. Ou est-ce le fruit de l’imagination de nous autres humains pour nous donner une contenance. Eh bien, malgré tous ces doutes et tous ces questionnements, je t’aime. Pourquoi t’aimerais-je, toi qui nous rends misérables par moments, qui nous brise en mille morceaux quand tu le veux et comme tu le veux ? Serais-je donc sadique pour autant tenir à toi ? Toi, qui m’as laissée tant de fois paralysée et engourdie par tant d’émotions mitigées. Toi qui n’as eu de cesse de me décevoir quand je m’y attendais le moins. Toi qui m’as, tant de fois, abandonnée en larmes ou insomniaque. Tu m’as livrée au chagrin, à la dépression, à la part sombre de moi dont je me cachais tout le temps. Tu m’as trahie et tellement blessée pourtant j’en suis là, et je ne demande qu’à t’aimer encore et encore. Cette emprise que tu as sur moi me subjugue. J’ai foi en toi, j’ai espoir que, malgré toutes les fois passées, même si tu me rends vulnérable au plus haut point, tu puisses me rendre plus forte et m’offrir tout le bonheur du monde. Chaque fois que tu me brises, je recolle les morceaux et je me redonne entière à toi en dépit de mes fissures et mes crevasses qui se font plus profondes au gré de tes traîtrises. Tu m’as appris la vie, alors je t’ai aimé et je t’aimerais toujours. Tu me fais voir le monde tantôt en couleurs tantôt tout gris tout noir. Mais c’est bien pour ça que je t’aime. Quand tu me rends heureuse, rien ne peut me briser. Et quand tu décides de m’écraser, rien ne me sauve de toi que toi. Certains me diront que je me trompe mais que nenni. Tu es tout. Tu nous lie à nos familles, à nos amis et à nos amants. Tu es ce lien fort qui fait une famille, qui rapproche parents et enfants, frères et sœurs. Et tu es aussi cette attache qui nous rapproche à des gens qui nous ont été un jour inconnu, mais qui depuis toi, sont une part de nous. Et bien sûr tu es ce scintillement dans les yeux des âmes sœurs, tu les rends plus forts que tout, capables de faire face au monde entier. Tu es cette passion qui m’emplit quand j’écris. Tu es ce câlin d’ami qui sèche toutes nos larmes, cette épaule sur laquelle on se repose quand le poids des problèmes nous avachit. Tu es le parent fier de son enfant qui réussit et tu es le soutien de cette sœur ou de ce frère. Tu es ce conjoint prêt à traverser des milliers de kilomètres pour voir sa moitié. Tu es cette femme qui s’apprête à annoncer sa grossesse à son mari et tu es ce bébé qui grandit dans le ventre de sa mère. Alors je ne peux que t’aimer, car tu es la beauté de notre monde. Combien de fois m’as-tu aidés à me relever quand j’étais au plus bas, combien de fois m’as-tu permis de vivre pleinement des instants magiques au cours de ma petite vie. Alors ne t’étonne pas de mon amour pour toi. Je voulais te remercier pour toutes ces belles choses que tu m’as permis de vivre. Pour ces belles rencontres que tu as transformé en amitiés durables, pour ces épreuves que tu m’as aidée à traverser au travers de ces personnes et leur présence. Je voulais te remercier de m’avoir rendue le sourire en me trouvant mon âme sœur. Tu m’as simplement rendue heureuse depuis que tu as changé cette rencontre anodine en chance inouïe. C’était la rencontre d’une vie. Regarde où j’en suis aujourd’hui. Je suis folle amoureuse, je suis déterminée à réaliser mes rêves et j’ai le soutien dont j’ai besoin pour le faire. Merci pour toutes ces belles années de ma vie, toutes ces années qui m’ont amené à lui, à moi telle que je suis, telle que je m’aime. Et tu sais que cela n’a pas été facile mais tu as su me trouver à chaque fois et te frayer un chemin jusqu’à mon cœur. Pourtant, j’ai envie de plus, peut-être suis-je trop cupide ou ingrate. Mais laisse-moi en exiger plus. Je voudrais juste te demander une chose, reste auprès de moi et ne me quitte pas. Brel te le chantait, et voilà que je te l’écris à mon tour « Ne me quitte pas ». Laisse-moi encore baigner dans ta splendeur et m’enivrer de toi. Je ne suis aucunement prête à me défaire du bonheur que tu m’offres et je ne veux pas poser de genoux à terre avant d’avoir pu en faire plus, voler plus haut encore. Je ne peux donc qu’avec une larme qui coule sur ma joue, une larme de joie, de gêne et d’espoir, te le demander à nouveau : Veux-tu bien me promettre de ne plus me laisser ? Il y a des choses dans la vie que nous aimerions tout simplement comprendre, sans plus. Nous voudrions savoir pourquoi le monde tourne en rond mais que nos relations ne tournent pas rond. Si seulement nous pouvions nous contenter de nous aimer les uns les autres et de donner sans rien attendre en retour. Je serais vraiment prête à tout donner pour faire de nos vies un rêve éveillé.
Pourquoi compliquer la vie ? Pourquoi se créer des problèmes là où ils n’auraient pas lieu d’être ? Pour quelles raisons et à quelles fins sommes-nous l’enfer de nos prochains ? Nous sommes pourtant pareils malgré toutes nos différences. Nous finirons fatalement tous sous terre, à l’eau ou en cendres…, bref nous mourrons tous inévitablement. Point d’immortel parmi nous. Pourquoi alors tout cet agacement que nous nous créons ? Nous pourrions choisir autrement, décider de sourire et d’oublier nos peines, opter pour une vie paisible sans engendrer de gêne. Nous vivrions mieux à profiter de l’instant présent, à aimer la vie, à courir après ses bonheurs et à offrir des joies autour de soi. Mais nous nous compliquons les choses. Alors qu’en vérité, point besoin de discordes. Nous serions plus heureux si nous évitions les malentendus et les désaccords avec les autres. Nous pourrions être alors unis pour le meilleur et pour le pire. Dans le bonheur comme dans le malheur. Et la paix régnerait parmi nous. Et le monde s’embellirait. Plus d’amour, plus de confiance. Plus de joies et plus de bonheur. Et pourtant les choses sont tellement plus compliquées. Voilà que mon petit rêve d’enfant s’heurte à la cruelle vérité. La vie continue pour moi ou plutôt commence-t-elle à peine. J’avoue avoir certes quelques regrets. J’ai essuyé des échecs, des défaites et bien des larmes. J’ai eu ma part de doutes, de peurs et de déceptions. Mais malgré tous ces moments grisâtres, la vie continue. Je garde de bons souvenirs de tous ces bas. Car j’ai toujours pu faire les plus belles rencontres dans les endroits les plus improbables, au beau milieu de mes plus sombres moments de vie. J’ai eu droit à des amis en or, à vivre l’amour non pas une mais deux fois. Au travers de toutes ces épreuves, je me suis trouvée. Et c’est le plus bel accomplissement à mes yeux. Je m’étais cherchée pendant tellement longtemps, j’ai été perdue dans ce tourbillon qu’est la vie avec ses faux-semblants et ses « on dit ». A l’aube de nos vies, nous sommes ce que nos parents font de nous, nous sommes le miroir de leurs aspirations, de leurs rêves et de leurs craintes les plus vives. Puis nous partons à la quête de notre identité, une identité propre à nous. Cette quête peut durer des jours, des mois, des années voire être la quête d’une vie, et rester à jamais une quête non assouvie. Disons que la mienne m’a prise près de dix ans. Avant, j’ai toujours été cette première de la classe timide et sans aucun sens d’humour, je ne prétends pas en avoir un aujourd’hui pourtant je préfère mes blagues pourries ces temps-ci. Mais le plus important, l’essence même de la Sara que j’étais c’est que j’étais une personne très serviable, avec un peu de recul, trop serviable. Voyez-vous, je ne savais pas dire « Non ». Je voulais être, à tout prix, appréciée de tous, et je refusais d’essuyer la critique. Toute forme de critique me faisait pleurer. Puis un changement s’est amorcé au début de mes années de lycée. Un passage qui m’avait un peu brusquée, qui avait changé ma conception des choses. Je sortais de ma petite école privée où nous nous connaissions tous pour entrer dans un lycée public où se mêlaient des élèves de tous les backgrounds. J’étais à leurs yeux, la petite coincée qui avait du mal à s’intégrer. Et puis, j’ai commencé à changer, à moins me prendre la tête, à moins stresser. Je sympathisais avec des gens différents et j’avais l’impression de commencer à voir la vie différemment. Le changement a commencé à ce moment-là. J’étais toujours la Sara pleurnicharde et un peu faible après mon bac. Mais je savais que le changement viendrait à moi. Aujourd’hui, je suis un peu plus forte, la vie m’a forgé une personnalité plus coriace. Je dis plus souvent « non » et ceci pour a été pour moi un énorme pas vers l’avant. Ma quête n’est pas finie, je continue à changer. Mais je n’ai plus peur de cette métamorphose que la vie me fait subir. En fait, je ne me vois plus comme objet subissant les épreuves de la vie et en souffrant mais plus comme acteur en recherche constante du meilleur pour moi, pour mon bonheur et pour arriver au bout de mes rêves. Je suis fière de la personne que je suis aujourd’hui, fière de ce que j’ai vécu pour en arriver là. Et je suis heureuse car je m’aime et je n’ai plus besoin de l’amour de tout le monde pour me définir. Voilà qui je suis.
Et vous qui êtes-vous ? |
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